Avant le traditionnel discours de Roberto Martinez, c’est Bernardo Silva qui a pris la parole ce lundi en conférence de presse, à la veille du choc entre la Hongrie et le Portugal, comptant pour le deuxième tour du groupe F des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Le milieu offensif de Manchester City, souvent lucide et posé dans ses analyses, a abordé un large éventail de sujets, allant de la méfiance envers l’adversaire jusqu’au rôle inspirant de Cristiano Ronaldo.
Au moment d’évoquer le capitaine portugais, Bernardo Silva n’a pas caché son admiration. «Cristiano Ronaldo nous apporte beaucoup d’énergie et d’ambition à son âge. Il veut continuer à gagner. J’imagine que remporter la Coupe du monde en 2026 serait la fin idéale pour sa carrière. Son ambition, son leadership et son expérience dans ce genre de moments le rapprochent de ces objectifs», a-t-il déclaré.
La Hongrie, un adversaire redouté
Le joueur de City a également mis en garde contre un excès de confiance, surtout après la lourde défaite contre l’Arménie (0-5) samedi dernier : «Je pense que les billets pour l’Amérique arrivent un peu tôt… Dans une qualification aussi courte, où l’on joue un match aussi important en trois mois, il y a moins de marge d’erreur, et en plus, avec deux matchs à l’extérieur. Après avoir pris les trois points en Arménie, si nous en obtenons contre la Hongrie, ce sera un grand pas vers notre objectif de qualification. C’est peut-être le match le plus important des qualifications pour nous.», a-t-il souligné.
Il a rappelé les difficultés rencontrées lors du dernier affrontement sur le sol hongrois en 2021 : «Nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre face à la Hongrie, car nous avons constaté plusieurs choses et constaté que contre l’Allemagne, ils ont pressé haut, alors que lors d’autres matchs, ils ont défendu plus bas et contre-attaqué. Ce sera un match plus relevé que contre l’Arménie, dans un environnement que nous connaissons bien. Nous avons joué ici en 2021 et avons eu beaucoup de difficultés. Nous avons gagné facilement, mais les buts sont arrivés dans les dernières minutes. Il y a deux de mes grands rivaux, Kerkez et Szoboszlai. Ils jouent tous à un très haut niveau. Nous nous attendons à un match compétitif», a-t-il ajouté.
Réponse aux éloges de Marco Rossi et pression sur Martínez
Questionné sur les compliments adressés par Marco Rossi, le sélectionneur hongrois, Bernardo Silva a préféré botter en touche en renvoyant la pression sur Roberto Martinez, notamment concernant son statut de titulaire.
«Titulaire contre la Hongrie ? Le sélectionneur Roberto Martínez arrive, et vous pouvez lui poser la question, mais nous ne savons pas encore qui jouera demain. Hier, il y a eu une séance de récupération pour les joueurs qui ont joué. Nous sommes tous prêts à donner le coup d’envoi nécessaire pour remporter les trois points. Je suis plus que prêt pour demain», a-t-il répondu.
Et d’ajouter à propos de la qualité du groupe portugais : «C’est une génération très forte. Nous avons toujours eu des joueurs fantastiques, mais c’est peut-être celle qui compte le plus de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs du monde. Cela implique des attentes et des responsabilités. D’autres équipes, tout aussi performantes, peuvent rivaliser avec nous. Ce que je peux garantir, c’est que, comme le prouve notre victoire en Ligue des Nations, nous pouvons rivaliser avec n’importe quelle équipe. Mais de nombreuses équipes sont à notre niveau.»
Enfin, Bernardo Silva n’a pas esquivé la question des critiques envers son sélectionneur : «Roberto Martínez sous pression ? Ce n’est pas facile du tout, et pour de très bonnes raisons. Nous jouons tous dans les meilleurs clubs du monde. Le métier d’entraîneur n’est pas simple.»
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