À la veille du quart de finale retour de la Ligue des Nations contre le Danemark, Roberto Martinez s’est présenté en conférence de presse pour rassurer les supporters portugais après la défaite à Copenhague (2-1). L’entraîneur espagnol a insisté sur la nécessité d’une réaction forte à domicile et a minimisé la pression autour de son avenir.
Conscient des lacunes affichées lors du match aller, Martínez a reconnu que le Portugal devait élever son niveau de jeu.
«Notre performance contre le Danemark a été médiocre. Mais c’était contre une équipe solide qui a très bien joué. J’apprécie beaucoup l’approche du Danemark : ils sont agressifs, pressent haut et aiment placer beaucoup de joueurs au milieu. Le deuxième match est à domicile. Pourquoi à domicile ? Ce n’est pas un match nul. C’est parce que nous avons terminé premiers du groupe. Nous jouons à domicile, Alvalade affiche complet et ce sont des matchs que nous apprécions et dont nous sommes fiers. Pouvoir compter sur nos supporters est un avantage incroyable.», a-t-il déclaré.
L’ancien sélectionneur de la Belgique a pris l’exemple des bonnes séquences vues récemment.
«Nous devons beaucoup progresser, nous devons reproduire ce que nous avons fait en première mi-temps contre la Croatie et en seconde contre la Pologne. C’est notre niveau. Nous parlons des quarts de finale de la Ligue des Nations. Nous voulons atteindre le dernier carré et c’est notre objectif», a-t-il ajouté.
Martinez balaie la pression et les critiques
Face aux critiques qui ont suivi la défaite au Danemark, Roberto Martínez a tenu à rester serein.
«Des critiques ? Je vais être très honnête : je ne vois ni ne lis rien. Cela ne me servirait pas à grand-chose. Mon travail consiste à préparer les joueurs et à évaluer le match en 72 heures. Les critiques en font partie. Je vais travailler dur pour atteindre le dernier carré, c’est l’objectif. Je dois évaluer l’attitude et l’engagement, qui sont exemplaires dans cette équipe. La seule chose que j’exige, c’est que l’équipe joue à l’intérieur et non à l’extérieur. Lors des 27 derniers matchs, j’ai vu une équipe très engagée. Nous progressons et l’objectif est de tenter de nous qualifier pour le dernier carré.», a-t-il lâché.
L’entraîneur espagnol a également évoqué la pression autour de son poste, mais il préfère la canaliser de manière interne.
«J’ai commencé à entraîner en 2007. J’ai déjà perdu mes cheveux et beaucoup de choses ont changé. Cela fait partie de mon poste. Je suis là pour apporter mon expérience, j’ai plus de 100 matchs internationaux à mon actif. Je veux le meilleur pour les joueurs et pour le Portugal. J’ai beaucoup de pression, mais elle est interne. La performance contre le Danemark n’était pas à notre niveau et je leur ai mis la pression au maximum.», a-t-il souligné.
Une équipe soudée et un objectif clair
Roberto Martinez a tenu à rappeler que le groupe reste solidaire et déterminé à se qualifier pour le dernier carré.
«Nous sommes une équipe très soudée, très forte. Nous avons le soutien de toute la Fédération et maintenant, nous devons compter sur nos supporters pour battre le Danemark. L’adversaire, c’est le Danemark, pas la pression extérieure.», a-t-il conclu.