Le Paris Saint-Germain a connu une soirée difficile mardi dernier à l’Emirates Stadium, s’inclinant 0-2 contre Arsenal lors de leur premier match de la phase de groupes de la Ligue des Champions. L’un des principaux artisans de cette défaite a été le gardien de but Gianluigi Donnarumma, qui a commis des erreurs cruciales sur les deux buts encaissés. Pour l’ancien joueur du PSG, Jérôme Rothen, l’Italien a précipité la chute de son équipe.
Donnarumma a d’abord été fautif sur le premier but, commettant une «connerie» qui, selon Rothen, a eu des répercussions dévastatrices sur la dynamique de l’équipe.
«Sur le premier match clé contre Arsenal, où tu sais que tu vas galérer, que tu vas lutter contre une très belle équipe, et que sur la première action sur une phase où le PSG est trop attentiste, tu fais une première connerie… Cette connerie est terrible, car dans ce stade-là, quand t’es mené contre ce genre d’adversaire, ça met la tête sous l’eau à beaucoup de jeunes joueurs de l’effectif», a-t-il analysé sur RMC.
Pour Rothen, l’impact de cette erreur a été accentué par la jeunesse de l’équipe parisienne, qui a besoin de repères pour naviguer dans des matches de haut niveau.
«Cet effectif est jeune et ils ont besoin d’avoir des repères. Le gardien, normalement, en est un. Et malheureusement, c’est lui qui te met la tête sous l’eau», a-t-il poursuivi, soulignant que la confiance des jeunes joueurs a été affectée par la performance de Donnarumma.
Concernant le second but, Rothen n’a pas hésité à critiquer le comportement du gardien sur le coup franc, affirmant qu’il a «fermé les yeux et mis les mains devant».
Bien que certains puissent arguer que le ballon est arrivé vite, Rothen a insisté sur le fait que Donnarumma, présenté comme l’un des meilleurs gardiens du monde, aurait dû faire mieux.
«Apparemment, c’est le meilleur gardien du monde sur sa ligne. Et là, qu’est-ce qu’il fait ? Il met la tête de tout le monde sous l’eau ce qui amène beaucoup de critiques sur le PSG aujourd’hui», a-t-il déclaré.
Rothen a conclu en appelant à une réflexion collective, non seulement de Donnarumma, mais aussi du staff technique.
«J’ai envie qu’il fasse son autocritique, comme le staff. Car je trouve que Luis Enrique protège un peu trop Donnarumma», a-t-il averti.
