Recruté pour 65 millions d’euros à l’été 2023 en provenance du Benfica Lisbonne, Gonçalo Ramos peine encore à faire l’unanimité au Paris Saint-Germain. Relégué sur le banc par Luis Enrique, souvent devancé par des profils plus mobiles comme Ousmane Dembélé utilisé en faux neuf, le Portugais se retrouve dans une situation incertaine. Mais pour certains observateurs, l’erreur serait de s’en séparer trop vite.
Dans l’émission Génération After sur RMC, le journaliste Simon Dutin a livré un plaidoyer appuyé en faveur du jeune attaquant de 23 ans.
«C’est un joueur que j’apprécie. Il avait le droit de s’asseoir avec les adultes», a-t-il lancé, évoquant le manque de considération dont Ramos ferait actuellement l’objet.
Un joueur «versatile» et au mental «en acier»
Face à la tentation pour le PSG de le céder dès cet été, Dutin hausse le ton : «Il y a une petite musique qui monte… On commence à se demander si on ne va pas vendre Ramos. Ce qu’a fait Luis Enrique avec Dembélé en faux neuf est remarquable. Mais ça nous empêche de voir qu’avec Ramos, il y a un joueur beaucoup plus versatile, un homme à tout faire. J’en ai un peu ras-le-bol que l’on caricature le joueur. Il est exceptionnel à mon sens. Il a un mental en acier.»
Comparé à Benzema, Rooney et Villa
Et les arguments avancés par le journaliste sont éloquents : «Un tiers de ses touches de balle sont faites en dehors de la surface. Tu rajoutes à cela le pressing, sa capacité à combiner, à jouer en une touche. Il est très spontané lorsqu’il est en position de frappe. Il sait jouer avec ses copains.»
Simon Dutin va même plus loin en comparant le profil de Ramos à celui de références du poste : «Je pense qu’à terme, il a tout pour devenir un vrai 9-faux 9, comme Benzema, Rooney ou David Villa. Des joueurs qui ont du flair.»
Paris doit-il le laisser partir ?
À l’heure où l’avenir de Gonçalo Ramos fait débat, ce soutien public marque un tournant dans la perception du joueur. «Paris ferait une grosse erreur en le vendant. Je pense que le PSG tient un joyau. Il a tout pour s’imposer comme titulaire», conclut Dutin.