Le Paris Saint-Germain traverse une période agitée après sa défaite 2-0 face à Arsenal en Ligue des Champions, et l’un des sujets brûlants concerne l’absence remarquée d’Ousmane Dembélé. Mis à l’écart par l’entraîneur Luis Enrique pour ce match crucial, l’ailier français aurait été sanctionné pour son comportement. Cette décision radicale a suscité un vif débat, notamment après les propos critiques de Bixente Lizarazu.
Le consultant de Téléfoot n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’entraîneur espagnol. Bien qu’il reconnaisse la nécessité d’autorité dans un club comme le PSG, il met en garde contre les dérives de l’autoritarisme : «C’est quelqu’un qui a de l’autorité, il en fallait au PSG, je ne vais pas reprocher ça», commence Lizarazu.
Mais il ajoute rapidement : «Parfois il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. À un moment donné, j’ai l’impression que c’est le professeur et les élèves qui doivent appliquer ses leçons.»
Pour l’ancien défenseur, une telle dynamique risque de brider les joueurs. «Est-ce que tu donnes vraiment le meilleur de toi-même ? Je me pose des questions, est-ce qu’il est libérateur ou castrateur au fond ?», poursuit-il, soulignant les effets potentiellement négatifs de cette approche sur la performance des joueurs.
Dembélé, victime d’un excès de sévérité ?
L’exclusion de Dembélé pour le match face à Arsenal cristallise le désaccord de Lizarazu. «Dembélé ? C’est un exemple parmi d’autres sur l’autoritarisme. Est-ce que c’était nécessaire ?», s’interroge-t-il.
Selon certaines rumeurs, l’attaquant aurait contesté une critique ou commis un retard, des motifs qui n’auraient pas justifié une sanction aussi lourde selon Lizarazu.
Pour lui, un joueur de la trempe de Dembélé a le droit d’exprimer son opinion et d’avoir des réactions. «Un joueur est un adulte, ce n’est pas un enfant», précise l’ancien international, avant de conclure : «Le suspendre pour ce match, je trouve ça un peu grossier, surtout par rapport à l’état d’esprit de Dembélé globalement.»
