De 2013 à 2020, Edinson Cavani aura marqué de son empreinte l’histoire du Paris Saint-Germain. Véritable machine à marquer, l’Uruguayen a inscrit 200 buts en 301 matchs, devenant ainsi le meilleur buteur de l’histoire du club jusqu’à l’arrivée de Kylian Mbappé. Surnommé El Matador, il incarnait la grinta, la loyauté et l’amour du maillot, des valeurs qui ont profondément touché les supporters parisiens. Et pourtant, malgré cette histoire d’amour, Cavani n’a jamais pu dire au revoir au Parc des Princes.
L’été 2020 restera comme une blessure ouverte pour les supporters parisiens. Confronté à la crise du Covid-19 et à des désaccords contractuels sur une prolongation de courte durée, Cavani avait quitté le club avant même la fin de la Ligue des Champions, manquant ainsi le Final 8 à Lisbonne.
Aucune cérémonie, aucun adieu, pas même un dernier tour d’honneur. Une fin de cycle brutale et frustrante pour l’un des joueurs les plus aimés du Parc.
Après Paris, Cavani avait choisi de s’exiler en Premier League, du côté de Manchester United (2020-2022), où il inscrira 19 buts en 59 rencontres. L’aventure anglaise fut suivie d’un passage plus discret à Valence CF, avant de rejoindre Boca Juniors, où il évolue aujourd’hui, poursuivant sa carrière avec la même passion.
Le CUP voulait lui offrir ses adieux
Conscients de ce manque, les ultras parisiens ont longtemps espéré corriger cette anomalie. Romain Mabille, président du Collectif Ultras Paris (CUP), a confié à 100% PSG avoir tenté à plusieurs reprises d’organiser un retour symbolique de Cavani au Parc pour une ovation méritée. Mais l’ancien buteur n’a jamais donné suite.
«Dommage. Dommage que ça se soit fini comme ça. On a essayé de le contacter plusieurs fois pour qu’il puisse faire ses adieux au virage et on n’a pas eu de retour. Ça casse le mythe un peu. Après je ne sais pas si personnellement il a eu les messages, mais on l’a fait plusieurs fois. On s’est vraiment pris la tête, on voulait vraiment lui dire au revoir dans le virage et on n’a jamais eu de retour. On le respectera toujours, mais sur les adieux, il y a un petit bémol», explique Romain Mabille.
