Le Paris Saint-Germain s’apprête à tourner une nouvelle page dans ses buts. Malgré des performances décisives en Ligue des Champions, Gianluigi Donnarumma pourrait quitter la capitale, à un an de la fin de son contrat. En quête d’un nouveau gardien capable d’incarner le renouveau souhaité par Luis Enrique, Lucas Chevalier semble avoir été choisi. Mais le défi est de taille, et nombreux sont ceux qui tirent déjà la sonnette d’alarme.
Donnarumma sur le départ, Chevalier ciblé
Après l’arrivée gratuite de Renato Marin en provenance de l’AS Rome, Lucas Chevalier (22 ans), actuel portier du LOSC, est désormais en pole pour devenir le nouveau gardien du PSG.
Révélé comme l’un des meilleurs à son poste en Ligue 1, Chevalier a impressionné par ses réflexes, son calme et une certaine assurance dans le jeu au pied, élément clé dans le projet de jeu de Luis Enrique.
Mais malgré ces qualités indéniables, le saut entre Lille et Paris représente un véritable gouffre médiatique et émotionnel. À Paris, chaque arrêt, chaque relance, chaque prise de balle est scrutée, disséquée, critiquée. Et Walid Acherchour, consultant pour Winamax FC, n’a pas manqué de le souligner.
Une pression sans commune mesure
«Chevalier, quand on regarde Lille, ça nous saute aux yeux parce qu’il y a des arrêts, du volume d’occasions. Je l’ai beaucoup suivi, il y a une progression dans le jeu au pied», commence-t-il. «Mais attention, quand tu arrives au PSG, tous tes arrêts vont être décryptés en disant : “Il peut l’avoir là ? Il peut faire mieux ?”. Ce qui n’est pas le cas à Lille. Toutes ses relances, il va y avoir des palettes sur ce que va faire Chevalier», prévient Acherchour.
Une succession délicate à gérer
Car prendre la place de Gianluigi Donnarumma, gardien international italien auréolé d’un titre de champion d’Europe et de plusieurs saisons dans l’élite, n’est pas anodin.
«Il y aura une pression sur Chevalier car il y aura une comparaison avec Donnarumma. Il y aura beaucoup de gens qui vont dire : “C’est ça le meilleur relanceur que Donnarumma ?”», poursuit le consultant. «Il faut avoir la vision quand tu es dirigeant, quand tu es un entraîneur comme Luis Enrique, que tu veux avoir un PSG 2.0… mais il va falloir qu’il soit très solide car sa réalité va changer.»