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PSG : les confidences sincères de Luis Enrique sur une saison mémorable

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À l’approche du choc de la Supercoupe de l’UEFA face à Tottenham à Udine, Luis Enrique revient sur l’intensité émotionnelle d’une saison historique pour le Paris Saint-Germain. Plus qu’une victoire, ce fut une expérience humaine marquante, portée par une communion exceptionnelle avec les supporters parisiens.

Dans une interview accordée au site officiel de l’UEFA, l’entraîneur espagnol confie combien le soutien des fans a profondément touché sa famille et lui-même.

«Même aujourd’hui, quand on se promène à Paris, les gens vous remercient. Ils vous remercient et vous serrent dans leurs bras. Je pense que c’est l’une des choses que j’apprécie, en tant qu’homme d’un certain âge, avec une expérience de joueur et d’entraîneur. Pouvoir rencontrer des gens que vous ne connaissez pas du tout, qui, j’en suis sûr, ont des vies très compliquées, mais qui, pendant ces moments ou cette année, ont pu être plus heureuses et heureux, ont pu s’amuser, ont pu surmonter leurs problèmes. C’est un moment qui est désormais entré dans l’histoire : de beaux souvenirs, de belles images, de nombreux moments, et beaucoup de souffrance, ce qui, en fin de compte, vous fait apprécier les choses. Quand vous avez souffert, vous chérissez ces moments de bonheur, et en ce sens, je pense que ce fut la saison parfaite», raconte-t-il avec émotion.

L’intensité ne s’est pas limitée au terrain. L’entraîneur se souvient de ses inquiétudes avant la finale de la Ligue des champions, alors que la pression menaçait d’atteindre un niveau écrasant.

«J’étais inquiet deux semaines avant le match, quand nous avons joué la finale de la Coupe de France, avant la finale de l’UEFA Champions League. Mon staff et moi n’avions qu’une seule chose en tête, c’était d’aborder le match en étant détendus, afin de ne pas être dépassés par le contexte ou par l’enjeu de la rencontre, car nous étions entourés – comme on pouvait s’y attendre – de supporters qui voulaient nous soutenir, nous donner de l’énergie. Quand il y a trop de quelque chose, c’est mauvais signe. Nous savions déjà que nous allions donner plus de 100 %, et c’est mauvais. Mais je me souviens avoir dit aux joueurs : «Nous allons essayer d’être à 105 %, pas à 120 %, car ce type de match finit par vous inhiber». Ce sont des matches spéciaux dans lesquels la tension peut vous submerger, et je pense qu’à cet égard, les joueurs ont été sensationnels pour gérer cette tension. L’approche de ce match a été exceptionnelle de la part de toute l’équipe», confie Luis Enrique.

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