Champion d’Europe pour la première fois de son histoire, le Paris Saint-Germain a écrit une page mémorable en surclassant l’Inter Milan (5-0) en finale de la Ligue des Champions. Une consécration que Lucas Hernandez, pilier défensif du club et des Bleus, a évoquée avec émotion dans un entretien accordé à L’Équipe. Le défenseur de 29 ans est revenu sur cette saison marquée par une métamorphose spectaculaire entre une phase de groupes poussive et un parcours éliminatoire éblouissant.
«Il y a eu deux tournants pour moi : Manchester City et Liverpool», confie-t-il sans détour. Le premier acte de ce virage décisif s’est produit lors de la victoire renversante face aux Citizens, au Parc des Princes.
«Une fois qu’on a battu Manchester City à domicile après avoir été mené 0-2 (4-2 au final, le 22 janvier), on s’est dit qu’on avait les capacités pour réaliser quelque chose de plus grand et qu’il ne fallait pas laisser passer cette chance. C’est presque un déclic. Dans les jours qui ont suivi, on s’est dit qu’on pouvait aller chercher cette Ligue des champions, que tout pouvait arriver. C’était important d’y croire, car ça nous a apporté beaucoup de confiance pour les matches suivants. La victoire, ça a été la cerise sur le gâteau. Puis il y a eu Liverpool, parce qu’on s’est senti fort sur les deux matches contre l’une des meilleures équipes d’Europe (0-1 à l’aller le 5 mars, 1-0, 4-1 aux t.a.b. au retour le 11 mars). Honnêtement, c’est génial d’avoir pu vivre ça avec ce groupe. Je ne suis plus très jeune (29 ans), mais ce groupe est très jeune et je pense qu’on peut le dire : c’est le début d’une ère. En tout cas, on a le droit d’y croire», explique-t-il.
