Le Paris Saint-Germain s’est engagé cet été dans une quête de renouveau suite au départ tant redouté de Kylian Mbappé vers le Real Madrid. Pour compenser cette perte colossale, le club a misé sur des joueurs prometteurs, mais souvent moins établis sur la scène européenne.
Sur les ondes de RMC Sport, le journaliste Daniel Riolo a livré une analyse incisive du mercato parisien, accompagné de révélations sur les choix stratégiques de la direction.
Riolo a souligné les tensions sous-jacentes à la stratégie de recrutement du PSG, mettant en lumière une dichotomie entre l’ambition de Nasser Al-Khelaïfi et les convictions de Luis Enrique.
«Cette histoire de projet… Je veux bien qu’on arrête la politique des stars, mais je ne veux pas entendre : ‘Luis Campos est le responsable d’un effectif avec lequel Luis Enrique doit composer.’ Ce n’est pas passé comme ça», a-t-il déclaré.
Le journaliste a révélé que le président du club souhaitait initialement intégrer une ou deux stars, comme Victor Osimhen, pour attirer l’attention et redorer le blason du PSG.
Cependant, la direction a finalement embrassé une nouvelle approche, sous l’impulsion de Luis Enrique et du directeur sportif Luis Campos. «Nouvelle politique, nouveau collectif, nouvelle façon de faire main dans la main», a résumé Riolo.
Riolo a également insisté sur le fait que la responsabilité de cette politique collective ne peut être attribuée uniquement à Luis Campos.
Selon lui, le projet de Luis Enrique, visant à établir un collectif fort et cohérent, a été accueilli par le club dans son ensemble. Néanmoins, il exprime des doutes quant à l’efficacité de cette approche.
«Je ne vois pas ce collectif extraordinaire et brillant libéré du poids des individualités. Au final, un collectif auquel on ne comprend rien, une communication floue faite sur des mensonges et l’individualité qui n’existe plus officiellement, c’est du football communiste», a-t-il lancé.
Le journaliste n’a pas manqué de critiquer la philosophie de Luis Enrique, qualifiant son approche de «totalitaire».
Il souligne que même un entraîneur de renom comme Pep Guardiola a dû reconnaître l’importance d’avoir une star dans son équipe.
«Luis Enrique a une idée totalitaire dans les idées et cette manière d’imposer son football sans débattre. Même son mentor Pep Guardiola a bien dû admettre que jouer avec une star, Erling Haaland, ça lui a quand même servi», a-t-il ajouté.
Malgré cela, Enrique semble vouloir s’appuyer sur un collectif plutôt que sur des individualités, même si l’ombre de Mbappé plane encore sur son projet.