PSG : Lucas Chevalier, l’aveu franc d’un ancien gardien

Ce mercredi soir, le PSG a remporté la Supercoupe d’Europe face à Tottenham après une séance de tirs au but palpitante. Pour son tout premier match officiel comme numéro 1 parisien, Lucas Chevalier a vécu une soirée contrastée : fautif sur le deuxième but des Spurs, il s’est ensuite mué en héros en stoppant un penalty décisif.

Propulsé gardien titulaire après le départ de Gianluigi Donnarumma, Chevalier a connu un début mitigé. Sur le deuxième but anglais, signé Cristian Romero, le Français a commis une faute de main évitable.

«Il y a une erreur de sa part sur le deuxième but. Elle est facile, elle ne vient pas vite, il est dessus. Il est clairement fautif. Mais l’important n’est pas tellement l’erreur. C’est ce que tu en fais après. La différence vient de la faculté du gardien à l’oublier. C’est le plus important. C’est ce que faisait très bien (Gianluigi) Donnarumma. C’est ce qu’a fait Lucas. Il est resté dans le match. C’est ça qui m’intéresse. Il fait déjà un très bel arrêt sur le premier but. Il est malheureux car il repousse sur sa barre», a reconnu Jérôme Alonzo dans L’Équipe.

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L’art de rebondir

Mais loin de s’effondrer, Chevalier a prouvé une vraie force de caractère. Concentré jusqu’au bout, il a stoppé la tentative de Micky van de Ven lors de la séance de tirs au but, offrant au PSG le premier trophée de sa saison.

«Pourquoi commet-il une erreur ? Il est très en avance et il veut la chasser, mais il le fait mollement, le corps en arrière. Or Lucas est quelqu’un d’hypertonique. Et je ne parle pas du marquage oublié. Mentalement, revenir dans le match et sortir un tir au but c’est le signe qu’il ne doute pas», a poursuivi Alonzo.