L’affiche des huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Miami promet une opposition riche en émotions et en symboles. D’un côté, le PSG, champion d’Europe en titre ; de l’autre, un Inter Miami plein d’enthousiasme, emmené par Javier Mascherano, ancien cadre du Barça.
Après avoir éliminé le FC Porto en phase de poule, la formation floridienne aborde ce duel sans complexe. «Le défi est d’être présent sur le terrain et d’affronter peut-être la meilleure équipe du monde. Nous connaissons la difficulté de ce match, mais c’est le foot. Nous avons la possibilité à tout moment de nous créer des occasions pour sortir vainqueur. Il ne faut pas penser que ce match est déjà joué. Je ne sais pas si on se battra d’égal à égal mais on se battra avec nos qualités. On affronte une équipe qui a beaucoup d’énergie mais qui a montré qu’elle n’est pas parfaite. D’ailleurs aucune équipe ne l’est. Si on a la possibilité de la bousculer, nous le ferons», a déclaré Mascherano en conférence de presse, refusant d’endosser le rôle de victime désignée.
«C’est le meilleur joueur de l’histoire pour moi»
En face, Luis Enrique s’est exprimé avec émotion sur Lionel Messi, qu’il retrouvera ce dimanche. L’Espagnol connaît bien la star argentine pour l’avoir dirigée au FC Barcelone.
«J’ai eu l’opportunité de l’entraîner quand il était pleinement performant. C’est le meilleur joueur de l’histoire pour moi. Il continue à être compétitif au haut niveau, en jouant tous les jours. Il a une gestion des déplacements et des situations de jeu impressionnante», a-t-il confié, tout en admettant la difficulté de le contenir : «Si on veut le stopper, on n’a pas besoin que d’un seul joueur mais plusieurs. On doit passer la balle, la garder. Messi peut dribbler n’importe quel joueur.»
