Ce mardi, le conseil des prud’hommes de Paris a rendu son verdict dans le litige opposant le PSG à Kylian Mbappé. Alors que chaque partie réclamait des sommes colossales, c’est finalement le club de la capitale qui a été condamné à verser 61 millions d’euros à son ancien attaquant, désormais au Real Madrid. Une décision qui ne profite pas uniquement à Mbappé, mais également à l’État français, qui percevra plusieurs millions d’euros de charges liées à ce versement.
Le bras de fer juridique, ouvert depuis plusieurs mois, portait sur des primes et salaires impayés dus à Kylian Mbappé lors de sa dernière saison au PSG. Le verdict met un terme à cette bataille financière, mais entraîne également des retombées fiscales.
Selon Nicolas Pelletier, journaliste pour RMC : «Avec l’ensemble des charges, le coût total pour le PSG sera, bien évidemment, supérieur à 61 millions d’euros. L’Etat français ressort aussi grand gagnant du versement de cette somme. Plusieurs millions d’euros vont arriver dans les caisses de l’Etat.»
Malgré ce verdict, le feuilleton n’est pas totalement clos : «En attendant, un possible appel du club parisien reste possible mais cela ne suspendra pas le versement des 61M€ à Kylian Mbappé», précise Nicolas Pelletier.
Une guerre judiciaire sans précédent
Depuis son départ libre du PSG à l’été 2024, Kylian Mbappé réclamait le paiement de ses salaires et primes impayés correspondant à la dernière période de son contrat. Le club parisien avait refusé de s’exécuter, avançant que le joueur aurait promis de ne pas quitter Paris pour rejoindre le Real Madrid gratuitement.
Ce désaccord a rapidement dégénéré en un conflit judiciaire massif : Le PSG a contre-attaqué en réclamant 440 millions d’euros à son ancien joueur. Le clan Mbappé a demandé la requalification du contrat en CDI et 263 millions d’euros, invoquant un licenciement sans cause réelle, du harcèlement moral, du travail dissimulé et une exécution déloyale du contrat de travail.