Au cœur des interrogations après un début de saison marqué par plusieurs absences en équipe de France et des performances mitigées avec le Real Madrid, Kylian Mbappé a pris la parole ce dimanche soir dans l’émission Clique sur Canal+. L’occasion pour l’attaquant français de répondre aux critiques qui fusent à son égard, tout en évoquant son arrivée au Real Madrid et son adaptation à ce nouveau chapitre de sa carrière.
Interrogé sur les critiques qui ont souvent accompagné ses performances ces derniers mois, Mbappé n’a pas mâché ses mots.
«Les critiques ? C’est un plus un effet boomerang, quand ça tape sur tes proches. Je n’ai pas de contact avec la télévision française ici. Je ne regarde pas. C’est plus mes proches qui regardent et qui m’en parlent donc on te l’envoie et quand tu vois que ça touche tes proches, ça peut te toucher», a-t-il déclaré.
Le sujet de son arrivée au Real Madrid a également été abordé. Kylian Mbappé a voulu clarifier sa position et les attentes qui l’entouraient.
«Je voulais vraiment découvrir quelque chose ici. J’ai mis ma concentration là-dessus. Je sautais dans l’inconnu sans vraiment sauter dans l’inconnu, je parlais la langue mais la culture, ça s’apprend. J’ai beaucoup insisté sur l’adaptation en arrivant et les gens ont dit ‘oh c’est de la fausse modestie’, mais c’est réel», a-t-il expliqué.
Kylian Mbappé a également pris un moment pour évoquer la perception du public à son égard.
«J’ai été décris comme super mature. Parfois les messages, c’est sans parler. Dès fois j’envoie des messages malgré moi. Les gens nous voient comme des robots. Il y a un cercle robotique qui veut ça. Quand tu vas plus loin, on est des êtes humains comme tout le monde», a-t-il ajouté
Enfin, il a fait une réflexion sur l’évolution de sa carrière et la perception du public. «Les gens nous critiquent et nous encensent. Depuis que j’ai 14 ans, tout le monde me disait que j’allais être grand. Mais quand tu es grand, parfois tu te sens petit. Le public de foot est très versatile. C’est bien ou c’est pas bien, c’est toujours la même question», a-t-il conclu.
