La saison dernière, le Real Madrid a traversé une période particulièrement difficile avec la blessure de Dani Carvajal. Pilier du club et capitaine respecté, le latéral droit a été victime d’une rupture des ligaments croisés, l’éloignant des terrains pendant plusieurs mois et laissant le club dans l’incertitude à un poste clé.
Dans une interview accordée à la Cadena Ser, Carvajal revient avec une franchise touchante sur ce moment dramatique de sa carrière.
«Ma mère voulait me tuer… J’ai mis ma jambe et j’ai senti la butée ; j’ai plein de renforts. J’ai marché dessus deux fois et je me suis dit : “C’est génial, putain.” C’était la blessure la plus grave. Ça faisait longtemps. J’ai joué un peu la Coupe du Monde des Clubs parce que le match s’était déroulé comme ça… mais c’était dix mois. Le pire, c’était la période postopératoire. Je me suis forcé à me lever, mais je descendais manger et je restais assis cinq minutes.», a-t-il confié.
Depuis son retour, Dani Carvajal a noté une nette amélioration sous la direction de Xabi Alonso, notamment dans la discipline tactique et la gestion des matchs.
«Tout est très objectif. Ce sera mieux si on gagne, et si on perd, ce sera nul. On est plus disciplinés sur les calendriers et les diffusions vidéo. On ne peut pas se fier aux résultats, mais ils déterminent l’avenir des joueurs. La pression ? Il nous demande de presser plus haut sur le terrain ; l’équipe resserre davantage ses lignes. C’est vrai qu’on presse tous plus ensemble.», a-t-il ajouté.
Carvajal évoque également les contraintes physiques et mentales liées à un calendrier toujours plus chargé : «Il y a un conflit d’intérêts ici, chacun ne pense qu’à ses propres intérêts. Mais c’est difficile. Dans quelques années, ce manque de repos finira par se faire sentir. Devrait-on changer les pré-saisons ? Maintenant, on se repose une semaine, car la semaine suivante, on nous envoie travailler. On se déconnecte du football, mais pas de sa condition physique. Mais ce n’est pas grave. Parce que si on ne veut pas souffrir plus tard…», a-t-il conclu.