Xabi Alonso n’est pas venu au Real Madrid pour faire de la figuration. Nommé à la tête de l’équipe première, l’Espagnol a d’emblée fixé un cap clair : tout le monde doit défendre, sans exception. Même les stars. Même Kylian Mbappé.
À l’occasion de la Coupe du Monde des clubs, les premières traces de la méthode Alonso se font déjà sentir. Dans un discours sans équivoque, l’ancien milieu de terrain a rappelé son exigence.
«Ce qui est clair pour moi, c’est qu’on doit tous défendre. Tous les onze doivent être impliqués. Sans ça… Vini, Jude, Fede, Kylian, la défense. Plus on est serrés, mieux c’est. On y travaille, et Vini aussi», a-t-il déclaré.
Mais l’implication défensive de Mbappé interroge. L’attaquant français, réputé pour sa liberté offensive, n’a jamais brillé par son pressing.
En Espagne, le scepticisme est palpable. «Mbappé n’a jamais fait de pressing de sa vie. Et tout à coup, il va en faire ? Je n’y crois pas à 100%, je peux y croire un peu, sans plus.», a lancé Pedro Riesco sur Marca.
Le message est clair : au Real version Alonso, l’inaction défensive ne sera plus tolérée. Et si Mbappé ne se plie pas aux exigences, il pourrait bien découvrir le banc.
«Xabi Alonso doit convaincre certains joueurs, comme Mbappé, ce que Luis Enrique n’a pas réussi à faire. Et s’il ne parvient pas à le convaincre, il faudra voir s’il est capable de le mettre à l’écart… Si Mbappé ne presse pas comme Xabi le souhaite, ça va lui retomber dessus», avertit Jorge Segura.