La présence de Vinicius Jr sur le banc du Real Madrid lors du match contre l’Olympique de Marseille, mardi soir, a déclenché de vives réactions en Espagne. Alors que le Real Madrid s’est imposé 2-1 lors de cette première journée de Ligue des champions, de nombreux observateurs se sont interrogés sur le choix de Xabi Alonso, le coach madrilène.
Sur le plateau d’El Larguero, plusieurs journalistes ont exprimé leur étonnement : «L’avertissement adressé à Vinicius est très sérieux. C’est le premier sur qui nous devons nous pencher, car il n’est pas performant. Il a essayé, mais il n’y parvient pas. Il doit accepter que c’est le Madrid de Mbappé. Courtois et l’avant-centre sont intouchables.» Un autre commentateur a ajouté : «Nous ne mesurons pas l’ampleur de ce qui se passe au Real Madrid avec Vinicius. Il aurait dû remporter le Ballon d’Or il y a dix mois et il est maintenant remplaçant. Rodrygo a eu deux bons matchs. Il n’est pas un titulaire indiscutable.»
La décision de le laisser sur le banc a même été analysée dans les détails : «Ce n’était pas Vinicius qui devait être le premier changement, mais Brahim. Finalement, Xabi a voulu profiter de la fenêtre de jeu pour effectuer un double changement. Pour l’instant, dans l’esprit de Xabi, Vinicius n’est même pas le douzième joueur», a-t-on pu entendre.
Xabi Alonso clarifie sa position
Face aux critiques, Xabi Alonso a pris la parole de manière directe : «Nous sommes dans une période très exigeante du calendrier, nous avons besoin de tout le monde… Vinicius, Rodrygo, Franco… Il est important que chacun se sente important. S’il y a des conversations privées, elles restent à Valdebebas. Il y aura des moments pour tout le monde. Personne ne va tout jouer. Personne ne peut se sentir offensé de ne pas jouer un match. Vini est bien entré… Les changements ont eu un bon impact sur le match», a-t-il expliqué selon Real France.
L’Espagnol a également dressé un bilan de la rencontre face à l’OM : «Il s’est passé beaucoup de choses, c’est le match typique de Ligue des champions où tout peut arriver. J’ai beaucoup aimé la première demi-heure, la pression, la conviction de ce qu’il fallait faire, les nombreux ballons récupérés… Il nous a manqué de concrétiser notre bon jeu par des buts.»
«Malgré le but encaissé, l’équipe a continué sur sa bonne lancée. La deuxième mi-temps n’a pas été aussi frénétique. À dix contre onze, je n’ai pas eu l’impression que nous voulions seulement tenir le résultat. Nous avons continué à attaquer. Nous avons fait preuve de maturité, nous n’avons pratiquement pas souffert», a-t-il conclu.