Rio Ferdinand félicite Ruben Amorim pour sa gestion d’André Onana

Dans une longue interview accordée jeudi au Daily Mail, Rio Ferdinand n’a pas mâché ses mots : l’ancien défenseur de Manchester United a tenu à féliciter Ruben Amorim, actuel entraîneur des Red Devils, pour la manière dont il a géré le dossier André Onana. De toute évidence, le gardien camerounais est en route pour la Turquie, où il rejoindra Trabzonspor sous forme de prêt.

Ferdinand a insisté sur la clarté et la fermeté de la décision prise par Amorim. «J’étais ravi que l’entraîneur ait pu prendre des décisions et que l’équipe de recrutement travaille sur cette base. Ils soutiennent l’entraîneur. Si certains pensaient qu’il y avait un doute quant au soutien du club à l’entraîneur ou à l’avenir d’Amorim, ce sera à lui seul de décider si Onana reste ou si Lammens arrive», a-t-il expliqué.

Le consultant de BT Sport a poursuivi en soulignant que ce choix avait été motivé par des raisons purement sportives. «Qu’ils pensent qu’Onana aurait dû rester ou non importe peu. L’entraîneur a pris sa décision. Il a joué avec [Altay] Bayindir dès son plus jeune âge et a déclaré qu’il le faisait pour des raisons footballistiques. C’était une excellente déclaration de la part d’un entraîneur, qui a exprimé ses intentions quant à ce qu’il voulait faire avec Onana.», a-t-il poursuivi.

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Un grand ménage dans les vestiaires

L’ancien international anglais a également mis en avant la volonté du club de procéder à un véritable «nettoyage» de son effectif. Selon lui, cette politique de départs était aussi importante que le recrutement :

«Ces dernières années, nous avons exprimé notre souhait de voir six joueurs quitter le club, dont Onana. Je dirais qu’au moins trois ou quatre d’entre eux seraient restés. Cela n’aurait servi à rien, ni au joueur ni au club. Il est tout aussi important de se débarrasser des joueurs jugés inadaptés au club, quelle qu’en soit la raison, que de les faire venir pour élever le niveau.», a-t-il ajouté.

Et de conclure : «Oui, ce ne sont que des prêts, pour la plupart, mais vider le vestiaire de ces joueurs a été aussi efficace que de recruter de bons joueurs.»