Roberto De Zerbi pointé du doigt après l’altercation explosive à l’OM

La saison de l’Olympique de Marseille a déjà pris une tournure inquiétante. Après la défaite inaugurale face au Stade Rennais (0-1), une altercation a éclaté entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot. Le jeune ailier anglais aurait giflé le milieu français, poussant la direction olympienne à placer les deux joueurs sur la liste des transferts.

Pour Ludovic Obraniak, Roberto De Zerbi n’est pas étranger à ce chaos prématuré. «Je trouve qu’en sortant de ce match-là, tout le monde aurait dû se taire, en sachant qu’ils avaient fait une prestation loin d’être aboutie. Evidemment, quand tu commences à avoir les leaders qui haussent le ton très tôt dans la saison… Après, je trouve que Roberto De Zerbi est un peu responsable de ce marasme. Il a bousculé un peu les choses, beaucoup de choses se sont passées, il y avait des automatismes, et un onze s’était créé… Kondogbia, il ne joue pas les premiers matches, et là tu le bascules titulaires… Tu bouscules toute la hiérarchie… Je trouve qu’il a tendu un peu tout le monde», a estimé le consultant sur La Chaîne L’Équipe.

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L’ancien international juge la situation «alarmante», surtout après un match où «il n’y en a pas un pour rattraper l’autre». «Ça peut arriver… Mais je trouve que c’est plutôt alarmant. Ça arrive trop tôt, que tout le monde se monte sur la tête. Ce qui est un peu gênant c’est que tout ça sorte très tôt, que l’altercation sorte déjà… Néanmoins, déjà contre le Paris FC (au prochain match, ndlr), tu es dans une situation… Ce qui est gênant c’est que dans un match où l’OM est bon, que tu viennes pointer du doigt un joueur qui a fauté dans l’état d’esprit, d’accord… Mais là tu sors d’un match où il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, si ce n’est deux joueurs peut-être… Je trouve ça difficile», ajoute Ludovic Obraniak. Avant même d’affronter le Paris FC, l’OM est déjà plongé dans sa première crise interne.