Comme de nombreux athlètes, Roger Federer a trouvé l’amour dans un contexte inattendu : le village olympique de Sydney en 2000. Mais contrairement à beaucoup d’autres histoires, la sienne n’a jamais pris fin. À 43 ans, le champion suisse est revenu sur sa relation avec Mirka, sa compagne de cœur, son soutien indéfectible et la mère de leurs quatre enfants.
Lors d’un entretien touchant dans le podcast du comédien Trevor Noah, Federer s’est exprimé sur leur union, mettant en lumière le rôle essentiel que Mirka a joué tout au long de sa carrière.
Il a raconté comment il avait encouragé sa femme à prendre sa retraite, la soutenant dans des moments difficiles, tout en exprimant son admiration pour sa résilience.
«Avec Mirka, on s’est mis ensemble pendant les Jeux Olympiques de Sydney, j’étais jeune, et elle était au milieu de sa carrière. Après, elle a commencé à avoir des problèmes au talon. Elle a eu du mal à revenir après l’opération et a utilisé des béquilles pendant plus d’un mois. La rééducation était douloureuse. Un jour, je lui ai simplement demandé pourquoi elle ne prenait pas sa retraite. C’était l’occasion de voyager ensemble, et elle a accepté», a-t-il expliqué, révélant la solidarité qui les unit.
Mirka a suivi Federer à travers le monde, vivant sa carrière par procuration. Bien qu’elle aurait pu ressentir de la jalousie ou des regrets, cela n’a jamais été le cas. Pour le couple, le bonheur se trouve dans le partage.
«Et quelques années plus tard j’étais là, je ne savais pas si j’étais prêt à prendre ma retraite à 36, 37 ou 38 ans… Alors qu’elle, elle a pris sa décision facilement. Je pense qu’elle a aimé le monde du tennis grâce à ma carrière, à nos voyages. Elle a aimé organiser mes déplacements et être mon roc, même dans les moments difficiles.», a-t-il ajouté.
Federer a aussi évoqué l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie de famille. «Heureusement, pendant la première partie de ma carrière, nous n’avions pas d’enfants. Pour la deuxième moitié, il y avait les enfants. Ça me manque, cette expérience de devoir créer des espaces pour notre famille loin de la maison. Mirka a été phénoménale tout au long, et c’était dur quand elle m’a vu souffrir à la fin», a-t-il avoué.
