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Ronaldo Nazario se fait massacrer

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Ronaldo Nazario.

Dans un entretien exclusif accordé au journal AS, André Cury ne mâche pas ses mots au sujet de Ronaldo Nazario. L’ancien agent du Barça et proche du football sud-américain revient sans filtre sur la tentative avortée de l’ex-star brésilienne de briguer la présidence de la Confédération brésilienne de football (CBF), tout en égratignant sa gestion de club et sa posture dans le dossier Vitor Roque.

Le 12 mars dernier, Ronaldo annonçait qu’il renonçait à se présenter à la présidence de la CBF, faute de parrainages suffisants. Une situation que Cury résume de manière cinglante.

«Il voulait être candidat, mais il n’a pas obtenu suffisamment de soutien. Pour être candidat, il avait besoin du soutien de quatre fédérations, et Ronaldo n’a réussi à en obtenir quasiment aucune.», a-t-il déclaré.

André Cury ne s’arrête pas là. Il critique vertement les méthodes de management de Ronaldo à la tête de Cruzeiro et du club espagnol Valladolid.

«Ronaldo n’est pas non plus un génie du management ; il y a Valladolid et Cruzeiro, qui ont causé du tort à tous les joueurs et au personnel du club, et lui seul gagne de l’argent. Il n’a pas payé ses dettes. Avant l’arrivée de Vitor Roque à Barcelone, il a quitté Cruzeiro pour l’Athletico Paranaense. À cette époque, Ronaldo n’était même pas propriétaire de Cruzeiro, mais il cherchait à le devenir. Vitor avait une clause libératoire et Paranaense l’a payée. Ronaldo a critiqué Vitor pour avoir payé sa clause libératoire, mais je lui ai rappelé que lorsqu’il a quitté Barcelone pour l’Inter, il a également payé sa clause libératoire. Quelle est la différence ? Tu peux payer, mais Vitor ne peut pas ? Le monde d’aujourd’hui a complètement changé.», a-t-il ajouté.

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