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Ruben Amorim se confie sur ses débuts compliqués à Manchester United

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Arrivé sur le banc de Manchester United en novembre dernier, Rúben Amorim vit une période délicate à la tête des Red Devils. Dans une interview accordée à TNT Sports, l’entraîneur portugais a fait le bilan de ses premiers mois en Angleterre et a évoqué les défis rencontrés depuis son arrivée.

«Je sens que les gens croient en moi. En même temps, je me sens gêné parce que, si nous regardons notre performance et voyons notre équipe parfois sur le terrain, c’est très difficile pour moi, en tant qu’entraîneur, de tirer beaucoup de points positifs», a confié Amorim.

L’entraîneur de 39 ans pointe du doigt le manque de confiance de ses joueurs, notamment à Old Trafford, où la pression semble peser lourdement.

«Je pense que nous sommes parfois très nerveux pendant le match et cela se voit dans les petits détails. La façon dont nous bougeons parfois, la compréhension du jeu, surtout à Old Trafford. J’ai l’impression que parfois les joueurs sont dans le vestiaire, nous allons nous échauffer et nous entrons pour commencer le match, et j’ai l’impression que l’air est lourd. Je pense que nous montrons souvent ce genre de choses dans les matchs.», a poursuivi l’entraîneur portugais.

Un problème mental plus que tactique

Selon lui, le principal défi est psychologique : «La seule manière que je connaisse pour les aider, c’est de leur donner des solutions pour jouer sur le terrain, mais ils doivent y croire. Et y croire, c’est quand on perd ou qu’on est dans une situation difficile et qu’on sent qu’on ne peut pas construire un jeu, ils doivent rester forts et y croire. C’est ça le plus dur. Parce que quand on encaisse un but ou qu’on a un mauvais moment, on sent que la connexion n’est pas là, on se perd. On se perd un peu. Je comprends que c’est plus que du football, plus que de la tactique, c’est quelque chose qui est dans la tête des joueurs»

Une adaptation réussie à la vie en Angleterre

Si les résultats sont préoccupants, Amorim assure toutefois apprécier son quotidien à Manchester.

«C’est très difficile de se détendre ces jours-ci, mais je dirais qu’être en famille [est une bonne façon de se détendre]. Rentrer à la maison et trouver un havre de sécurité. J’aime beaucoup vivre à Manchester, quel que soit le temps. Cela ne me dérange pas. Le pire, ce sont les résultats. Quand je rentre à la maison, je ne suis pas Ruben Amorim l’entraîneur, je suis Ruben Amorim le père et j’ai un travail à faire. Ils [sa femme et ses enfants] ne se soucient pas de gagner ou de perdre. Parfois, ils me disent que je ne peux pas gagner de matchs ici. Mon fils aîné dit toujours qu’au Portugal, on gagne toujours», a-t-il plaisanté.

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