Erling Haaland est de retour, et il l’a fait savoir avec fracas. L’attaquant norvégien a inscrit un doublé samedi dernier lors de la victoire 2-0 de Manchester City face à Everton, en huitième journée de Premier League. Deux buts qui ont rappelé à tous pourquoi le géant scandinave est considéré comme une véritable machine à marquer. Au total, Haaland compte désormais 138 buts et 21 passes décisives en seulement 156 apparitions sous le maillot des Citizens. Des chiffres vertigineux qui n’ont pas échappé à son coéquipier Ruben Dias.
Le défenseur portugais, pilier de la défense mancunienne, n’a pas tari d’éloges à l’égard de son buteur. Après la rencontre, Dias a comparé l’état d’esprit de Haaland à celui d’un certain Cristiano Ronaldo, avec qui il partage le vestiaire de la sélection portugaise.
«Cela reflète bien son état d’esprit, c’est très similaire», a-t-il confié au Independent. «Tout le monde veut marquer, mais ils ont tous cette capacité à continuer à le faire sans jamais se relâcher. Chacun a ses qualités, mais leur mentalité est ce qui les rend uniques. Nous sommes simplement heureux qu’Erling soit là, et nous voulons qu’il continue sur sa lancée.»
Le défenseur central formé à Benfica a ensuite insisté sur l’ambition collective du groupe : «Nous voulons continuer à le pousser, parce que nous voulons qu’il batte des records qui n’ont jamais été battus auparavant, mais, en tant qu’équipe, nous voulons continuer à jouer à un niveau auquel nous n’avons jamais joué auparavant, donc nous voulons continuer à nous améliorer.»
Haaland, déjà détenteur du record de buts sur une saison de Premier League, continue donc d’écrire sa légende. Et pour Ruben Dias, le Norvégien n’a pas encore atteint son sommet. «Erling a déjà battu le record de buts en Premier League, peut-on donc dire qu’il est au meilleur de sa forme ? Je ne sais pas vraiment… Il a toujours été brillant et a joué à un niveau exceptionnel», a-t-il ajouté.
Tarkowski frustré : «S’il a une seule occasion, il marque»
Du côté d’Everton, la performance de Haaland a laissé un goût amer. Le défenseur James Tarkowski, pourtant auteur d’un match solide, a reconnu son impuissance face à la précision clinique du buteur de City.
«Je pense qu’en première mi-temps, nous avons plutôt bien réussi à le gérer. Ce n’est pas quelqu’un qui est toujours impliqué dans la construction du jeu, ni dans aucun type de construction du jeu», a-t-il déclaré. «Il veut juste être dans la surface de réparation pour marquer. En première mi-temps, je ne me souviens pas qu’il ait eu de grosses occasions, voire aucune, mais, en tant qu’attaquant de classe mondiale, s’il a une seule occasion, elle rentre au fond des filets»
D’un petit club norvégien à l’élite mondiale
Né à Leeds, fils de l’ancien international Alf-Inge Haaland, Erling a grandi dans une famille de footballeurs. Son ascension est fulgurante : il débute à Bryne, rejoint Molde en 2017 pour à peine 100 000 euros, puis séduit le RB Salzbourg deux ans plus tard, où il explose tous les compteurs (29 buts en 27 matchs).
En 2020, le Borussia Dortmund débourse 20 millions d’euros pour s’attacher ses services. En Allemagne, Haaland se transforme en phénomène : 86 buts en 89 rencontres. Deux ans plus tard, Manchester City mise sur lui pour 60 millions d’euros — un investissement devenu une évidence.