Dans la course déjà très commentée au Ballon d’Or 2025, chaque prise de parole fait réagir. Interrogé dans une vidéo enregistrée pour Canal+, Samir Nasri a donné son avis sur l’identité du prochain lauréat, et l’ancien international français n’a pas hésité une seconde : pour lui, le trophée doit revenir à Ousmane Dembélé.
«Je mets Ousmane Dembélé»
Face au duel qui anime les débats, celui entre Lamine Yamal, le prodige espagnol de 17 ans, et l’ailier du PSG, Nasri a choisi de défendre son compatriote.
«Je mets Ousmane Dembélé, parce que c’est une saison extraordinaire pour lui, son caractère a été décisif durant la saison. Et parce que c’est un Français, je ne vais pas mettre quelqu’un d’autre à la place d’un Français quand il y a un Français qui peut le gagner.», a-t-il déclaré.
Un choix guidé autant par une pointe de patriotisme que par l’admiration de l’ancien joueur de l’OM pour le parcours de Dembélé.
«Je trouve qu’on parle beaucoup du collectif du PSG, mais il a quand même fallu une individualité comme Ousmane Dembélé qui a claqué autant de buts dans les moments importants. Je trouve que son virage qu’il fait au mois de décembre, c’est là où tout change, où il commence à trouver une efficacité. Il le mérite amplement», a-t-il ajouté.
Hakimi et Vitinha sur le podium ?
Nasri ne s’est pas limité à Dembélé. Dans son analyse, il a également tenu à mettre en lumière deux autres joueurs du PSG : Achraf Hakimi et Vitinha.
«Je pense que c’est le meilleur latéral ou joueur de couloir droit au monde. C’est mérité aussi de mettre à l’honneur un joueur qui est censé ne pas briller. Il a eu des bonnes stats, bravo, il le mérite. Sur le cas du portugais, Nasri est tout aussi élogieux : Je trouve qu’avec Luis Enrique, son replacement en sentinelle lui a permis de faire évoluer son jeu. Il a une telle qualité technique pour relancer, pour donner le tempo à son équipe, c’est très important pour le PSG qui essaye de dominer à outrance ses adversaires. Avoir un mec qui est là, qui met le pied sur le ballon, c’est important. Tous les deux, je les mets 3e ex-aequo.», a-t-il conclu.