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Sidney Govou règle ses comptes : «Je n’arrêterai jamais de dire…»

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Consultant pour Canal+, Sidney Govou s’est attiré les foudres de certains supporters lyonnais et marseillais après ses commentaires élogieux envers le Paris Saint-Germain, vainqueur d’Arsenal en demi-finale de Ligue des Champions (0-1). Accusé de favoritisme, l’ancien joueur de l’OL a tenu à clarifier sa position sur les réseaux sociaux.

«Supporters lyonnais, marseillais, etc. Je ne suis pas Parisien, mais j’aime le foot et ce que propose ce PSG est exceptionnel, malgré vos insultes, je ne m’empêcherai jamais de le dire. Le jour où vos équipes seront à ce niveau, je le dirai aussi avec plus de plaisir pour l’OL quand même», a-t-il écrit sur X, tout en rappelant qu’il ne se priverait jamais de saluer la qualité d’un jeu qu’il admire.

Dans une interview accordée au Parisien, Govou a expliqué vivre régulièrement ce type d’attaques.

«Parce que je préfère en rire et que je n’avais rien d’autre à faire. Mais ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel vous savez. En ce moment, je commente moins les matchs de L 1, mais quand je le faisais, j’y avais droit à chaque fois. Dès que je dis du bien d’une action de Lyon, il y a forcément des Marseillais ou des Parisiens, qui sont persuadés que je le fais par favoritisme. Si je dis que l’OM a bien joué, des Lyonnais me disent que je n’ai pas le droit. C’est mon quotidien. (…) Comment ne pas apprécier cette équipe ? Je ne parle pas de club, mais d’équipe. Là, c’est le foot que j’aime profondément. On retrouve les valeurs qui font que j’aime ce sport. On ne parle pas d’individualités, de statistiques individuelles, de record par joueur etc. Ce foot-là me fatigue. Ceux qui veulent s’intéresser juste à cela n’ont qu’à regarder des sports individuels comme l’athlétisme. Mais là, ce PSG nous rappelle que le foot, c’est avant tout le collectif. C’est un beau mot. Gagner seul, ce n’est pas intéressant. Gagner ensemble, c’est plus beau et c’est ce que réalise ce PSG. Franchement, c’est impossible, quand on aime vraiment ce sport, de ne pas admirer Paris. Comment ne pas aimer les Parisiens ?», a-t-il confié.

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