La Juventus, club mythique du football italien, continue de susciter le débat alors qu’elle traverse une période de transition. Gianluigi Buffon, véritable légende du club et ancien gardien de la Vecchia Signora, a récemment partagé une analyse tranchante sur le manque de personnalité perçu au sein de l’équipe actuelle. Ses propos, ciblant indirectement la gestion de Thiago Motta, ont naturellement fait grand bruit.
Toujours attentif à l’évolution de son ancien club, Buffon n’a pas hésité à pointer du doigt ce qu’il considère comme une faiblesse de l’équipe.
«Dans cette Juventus, il faut centraliser le leadership vers le style de jeu et l’entraîneur. Les joueurs sont d’excellente qualité, comme l’exige la Juventus, mais ils ne doivent pas devenir de simples exécutants de quelque chose qui leur est demandé. Ils doivent aussi avoir la personnalité pour faire certains choix qui vont parfois au-delà des instructions», avait-il déclaré.
Il a toutefois nuancé son constat, rappelant que l’équipe est en reconstruction.
«L’équipe manque de personnalité, mais c’est normal, c’est une équipe renouvelée qui a décidé d’adopter une conviction qui pourrait être juste, qui est centrée sur le style de jeu. L’entraîneur est celui qui fait preuve du plus de leadership», avait-il ajouté
La réponse apaisée de Thiago Motta
Interrogé sur ces remarques lors d’une conférence de presse ce vendredi, Thiago Motta, connu pour son calme et sa diplomatie, a répondu avec respect et retenue.
«Je prends les propos de Buffon avec respect et je les écoute attentivement, aussi parce que je le connais et que nous avons beaucoup partagé. Je le remercierai toujours pour ce qu’il a fait avec moi et pour ce club : je sais que chaque fois qu’il parle, il le fait parce qu’il aime la Juventus», a-t-il déclaré
Motta a également défendu l’approche collective de son projet. «Toutes ses paroles ont toujours l’intention de construire quelque chose de bien. Nous sommes tous des leaders, sur le terrain comme en dehors, quel que soit notre âge, chacun a un rôle fondamental», a-t-il ajouté