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Thierry Henry : les révélations chocs de son ex-agent

Thierry Henry

L’histoire aurait pu être bien différente pour Thierry Henry. Avant de devenir une légende d’Arsenal, l’attaquant français a connu un passage éclair à la Juventus en 1999. Un transfert qui, selon son ex-représentant Marc Roger, lui aurait été imposé.

Dans une interview accordée à RMC Sport, Marc Roger a révélé les coulisses de cette signature forcée.

«Des agents ont demandé un matin à Thierry de les rejoindre pour partir en voiture à Turin. On lui a fait croire qu’on n’arrivait pas à nous joindre. On lui a dit: ‘Tu ne peux pas refuser la Juve, Monaco est d’accord, tu auras un bon contrat’… On ne lui a pas laissé le choix. Thierry était jeune. Il est parti à Turin, là-bas, on lui a un petit peu tourné la tête et il a signé un contrat à la Juve», a-t-il déclaré.

Alors que Henry préférait déjà Arsenal et Arsène Wenger, son transfert à Londres a été empêché, selon Roger, par une pression énorme des dirigeants turinois.

«On a appelé Arsène Wenger, qui l’avait connu à Monaco, on lui a expliqué ce qu’il se passait. Thierry Henry n’avait pas encore signé à la Juve. Je l’ai eu au téléphone, je lui ai demandé s’il était d’accord pour aller à Arsenal aux mêmes conditions. Il m’a dit: ‘Oui, je préfère aller à Arsenal’. On voulait qu’il rejoigne Milan en taxi et il y avait un avion privé qui l’amenait à Londres pour rejoindre Arsenal. Mais il a subi tellement de pression qu’on ne l’a pas laissé sortir des bureaux. Et il a été obligé de signer à la Juve. On lui a vraiment forcé la main ce jour-là.», a-t-il ajouté.

L’ancien agent va même plus loin, qualifiant ces pratiques de «méthodes de voyous», pointant du doigt certains dirigeants de l’époque et leurs jeux d’influence sur les transferts.

«C’était des méthodes de voyous, mais à l’époque, il y avait deux-trois présidents qui se comportaient comme des voyous. On avait d’autres possibilités, ça a été fait dans notre dos pour des histoires de commissions, comme je l’ai raconté. Le président de Monaco, Jean-Louis Campora, avait des affinités avec certains agents, voilà…», a-t-il conclu.

Finalement, Henry n’aura passé que six mois en Italie avant de retrouver Wenger à Arsenal. Une décision qui changera à jamais son destin et celui des Gunners.

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