Dans l’histoire de l’équipe de France, Zinédine Zidane et Thierry Henry sont souvent cités parmi les joueurs les plus influents. Toutefois, une question persiste : ces deux géants du football faisaient-ils vraiment la paire ? Avec la retraite inattendue d’Antoine Griezmann, le débat sur les meilleurs joueurs français a resurgi, remettant en avant les noms légendaires comme Michel Platini, Zidane et Henry.
Zidane et Henry ont partagé une époque dorée en Bleu, allant de 1998 à 2006, mais un détail curieux alimente les spéculations sur leur alchimie : Zidane n’a délivré qu’une seule passe décisive à Henry durant leur carrière internationale. Ce fait a donné naissance à des rumeurs de discordes entre les deux stars, interrogeant leur complicité sur le terrain.
Dans une interview accordée au Parisien, Thierry Henry a exprimé son agacement face à cette dynamique. «Avec Zizou, on ne nous a pas comparés, on nous a opposés. Et c’était super nul. Il m’appelle l’Américain, et moi l’Ancien. Je n’ai jamais eu de problème avec lui ! C’était pesant», a-t-il affirmé.
Henry a également évoqué un souvenir marquant : «D’ailleurs, quand il m’a fait sa première passe décisive chez les A, en quart de finale du Mondial 2006 contre le Brésil, il s’est exclamé à la fin du match : ‘Maintenant, on ne pourra plus dire que je ne lui en ai jamais donné une’», a-t-il raconté.
Au-delà des chiffres, la relation entre Zidane et Henry apparaît empreinte d’un profond respect. Henry a souvent souligné l’admiration qu’il éprouve pour Zidane.
«Là, on parle de Zizou. Un monstre. Chacun avait son caractère. On avait cinq ans d’écart, j’étais plus proche de (Sylvain) Wiltord, de Nico (Anelka) ou David (Trezeguet). Lui était toujours avec Duga. Mais il a dit une fois : ‘Titi, c’est le plus marrant du groupe’», a-t-il précisé.
Ces paroles ont résonné profondément chez Henry, souvent perçu comme un personnage distant et sérieux. «Sur le terrain, j’étais super chiant, mais toujours pour le bien de l’équipe. En dehors, j’aimais rigoler, faire rire tout le monde dans les vestiaires et chambrer aux entraînements. Ça m’a pesé. Dans le monde du foot, les gens savaient, mais personne ne le disait. Ce n’était pas à moi de dire : ‘Hé, au fait, je suis aussi un mec marrant’», a-t-il révélé.