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Tony Adams : «Quand Southgate a raté, j’ai été ivre pendant 44 jours…»

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L’ex-international anglais, légende d’Arsenal, Tony Adams, a récemment partagé un témoignage poignant dans une interview avec The Guardian, où il s’est ouvert sur ses luttes contre l’alcool et la drogue, qui ont marqué une grande partie de sa carrière de footballeur.

«Je ne ressens plus l’angoisse du passé. Cela fait 28 ans que je ne bois plus et que je ne me drogue plus. Pour la première fois de ma vie, je me sens bien dans ma peau. J’ai évolué», a révélé Adams.

Son parcours, parsemé de hauts et de bas, a été notamment marqué par une relation toxique avec la dépendance, un problème qu’il a longtemps ignoré.

«Désormais, il n’y a plus de prise sur moi, plus de crises comme avant», confie-t-il, évoquant ses crises d’angoisse et de dépendance. Celles-ci ont non seulement affecté sa carrière, mais aussi sa vie personnelle.

«J’ai rencontré ma première femme, Jane Shea, à une période où je traversais une grave panne, et je l’ai mise en cure de désintoxication parce qu’elle était elle-même dépendante au crack. Je m’étais entouré de personnes malades, croyant que leur soutien pouvait m’aider, mais c’était moi qui avais besoin d’aide», explique-t-il.

Une des périodes les plus sombres de sa vie a été en 1996, alors qu’il n’avait que 29 ans. «En 1996, j’avais 29 ans et je ne voulais plus être sur cette planète. C’était une période très sombre de ma vie. Quand je ne jouais pas au football, je n’avais plus de raison de vivre. Je me sentais incapable de continuer. Je savais que j’étais complètement piégé, coincé dans le pire endroit possible. J’ai été blessé en février cette année-là, mes enfants ont été emmenés, et j’ai fini par m’effondrer. Un dimanche soir, tout s’est écroulé», raconte-t-il, évoquant ses pensées suicidaires et son isolement.

Tony Adams se souvient aussi du soutien précieux qu’il a reçu, notamment du directeur de Sporting Chance, James W., qui a joué un rôle crucial dans son rétablissement.

«Barbara, ma belle-mère, m’a donné le numéro de James W. Elle l’a mis dans ma poche. Elle m’a sauvé la vie», explique l’ex-défenseur central.

Grâce à l’intervention de James W. et à son engagement envers la sobriété, Adams a trouvé la force de se remettre sur pied. Cependant, un épisode tragique survint lorsque l’Angleterre perdit en finale de l’Euro 96.

«Puis est venu l’Euro, et j’ai réussi à rester abstinent et sobre grâce au football. Mais dès que Gareth [Southgate] a raté ce penalty, la boisson est de nouveau entrée dans ma vie. Ce fut une beuverie de 44 jours. À la fin de ma consommation d’alcool, j’ai commencé à voir des choses sortir du placard. Je pensais que j’avais tué des gens. Lorsque je suis arrivé, vers le 16 août 1996, James m’a guidé, et j’ai décidé d’aller chez les Alcooliques anonymes. J’ai traversé les 12 étapes avec lui, et cela m’a transformé en tant qu’être humain», confie-t-il.

Finalement, après une série de prises en charge, il parvint à surmonter ses dépendances.

«James W. était un héros, un thérapeute, un parrain, un mentor. J’étais avec lui depuis six mois, mais il est mort d’un cancer du poumon. Il m’a sauvé la vie et en a purifié des centaines d’autres», affirme-t-il.

Aujourd’hui, Tony Adams est un homme rétabli, engagé à aider les autres en partageant son expérience. «Je suis complètement rétabli, mais je participe toujours à des réunions et je vais dans trois ou quatre prisons par an pour transmettre des messages d’espoir», conclut-il.

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