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Un ancien du Real livre un témoignage poignant sur Zinedine Zidane

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Près de trois décennies plus tard, la blessure est encore vive. Pour Juan Sabas, ancien attaquant du Real Betis, l’élimination face aux Girondins de Bordeaux en huitièmes de finale de la Coupe UEFA 1995 reste l’un des plus grands regrets de sa carrière. En cause, un homme dont le nom allait marquer l’histoire du football mondial : Zinedine Zidane.

Pour Sabas, ce match reste une blessure ouverte. L’ancien joueur du Bétis n’a rien oublié de ce choc européen où Bordeaux, porté par un jeune Zidane, avait arraché la qualification malgré une défaite 2-1 en Espagne.

«Personnellement, l’élimination qui m’a fait le plus mal a été celle contre les Girondins de Bordeaux de Zinedine Zidane lorsque je jouais pour le Real Betis. Nous avons joué contre une équipe qui n’était pas non plus un grand nom, Zidane était déjà un joueur international, mais pas celui de la Juventus et du Real Madrid… et nous avons été éliminés par sa faute. Nous avions perdu 2-0 à l’aller, nous sommes sortis avec l’intention de renverser la vapeur malgré le fait que c’était très difficile pour nous et dès que nous avons commencé, il a pris un ballon, l’a frappé depuis le centre du terrain et a marqué un magnifique but. C’est vrai que je n’ai pas de grands souvenirs de l’Europe parce que nous avons presque toujours été éliminés trop tôt», raconte Sabas, qui évoque une élimination particulièrement douloureuse.

À l’époque, Zidane n’était pas encore la superstar que l’on connaît, mais déjà un meneur d’hommes et un magicien du ballon.

«Oui, il leur a fait gagner le match là-bas avec sa façon de jouer et son niveau de football n’était pas encore celui que l’on a vu à la Juve ou au Real Madrid. Sur ce match, on s’en est rendu compte tardivement parce qu’on n’a pas analysé nos adversaires en profondeur comme on le fait aujourd’hui, on s’est fait surprendre et ils nous ont attaqués. D’ailleurs, les Girondins avaient de bons joueurs et pas seulement Zidane, même s’il s’agissait d’un joueur d’une autre dimension et d’une grande personnalité. Il demandait tous les ballons, il voulait faire jouer, il avait des contrôles extraterrestres», confie Sabas.

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