La finale de la Ligue des Nations entre l’Espagne et le Portugal aurait dû rester un grand moment de football. Mais une fois encore, une frange de supporters a franchi la ligne rouge.
Après avoir manqué son tir au but lors de la séance décisive — remportée par le Portugal de Cristiano Ronaldo — l’attaquant espagnol Alvaro Morata a été la cible de messages haineux et de menaces personnelles sur les réseaux sociaux, certains visant même ses enfants.
Deux jours après ces dérapages, L’Équipe révèle qu’un homme de 19 ans s’est présenté au commissariat de Malaga, prétendant que son compte avait été piraté.
Une version vite mise à mal par les enquêteurs. Le téléphone du jeune homme, saisi par les autorités, contenait des preuves irréfutables de sa culpabilité. Il a finalement reconnu être l’auteur des messages.
Dans un communiqué, la police espagnole a fermement dénoncé ces comportements : «Ces comportements sont devenus la norme dans certains domaines, comme le sport, encouragés par l’anonymat offert par les réseaux sociaux et la rapidité avec laquelle ils se propagent.»