L’équipe de France était à une marche de l’histoire. Après leur sacre en 2018 face à la Croatie (4-2), les Bleus avaient une opportunité en or : devenir la première nation depuis le Brésil de 1958-1962 à conserver son titre mondial. Mais face à une Argentine portée par Lionel Messi, la déception fut immense après une finale d’anthologie (3-3, 4-2 t.a.b).
Dans un nouvel épisode de The Bridge, co-animé par Sébastien Abdelhamid et Aurélien Tchouaméni, Raphaël Varane a dévoilé les coulisses de cette finale et ce qui, selon lui, a fait la différence entre la victoire de 2018 et l’échec de 2022.
«Ce n’était pas le match de notre vie»
L’ancien défenseur du Real Madrid a ressenti un état d’esprit bien différent avant d’affronter l’Argentine.
«Moi, ce que j’ai ressenti, c’est qu’on jouait une finale… mais que ce n’était pas le dernier match de ta vie. Sur le moment, tu dois être transcendé, tu joues une finale de Coupe du Monde… On jouait avec la pression de l’évènement, mais pas transcendés comme en 2018, se remémore l’ancien international français. En 2018, dans l’approche du match, tu sentais… On se parlait tous avant la rencontre, on se disait « là, c’est le match de notre vie, il n’y a pas d’autres options ». On ne réfléchissait pas à « si jamais on perd ». Non ! il n’y avait pas d’autres chemins, c’était « on gagne et c’est tout ». Si j’y ai pensé après la finale ? Ouais, je me suis dit « pourquoi on n’a pas eu ce truc en plus ? ». Le scénario est fou, on revient, on a eu des hauts et des bas. Au niveau émotionnel, ça met du temps à retomber et après quand tu analyses le match avec du recul, tu te dis « ouais, c’est vrai que l’approche de la finale n’était pas la même (qu’en 2018).», a-t-il confié.
