Victime d’insultes lors du Classique opposant le PSG à l’OM le 16 mars dernier, Véronique Rabiot dénonce l’absence de réaction des instances du football et des autorités. Face à cette situation, la mère et agente d’Adrien Rabiot a décidé de lancer une pétition en ligne pour lutter contre les dérives verbales dans les stades.
Dans un message fort, elle exprime son indignation face à l’inaction des instances sportives et des autorités.
«Depuis trop longtemps, les tribunes de certains stades deviennent le théâtre d’insultes ciblées, personnelles et humiliantes, a regretté Véronique Rabiot. Les chants, banderoles et propos haineux ne sont pas des ‘traditions’ de supporters : ce sont des violences verbales, souvent sexistes, racistes, et diffamatoires, qui n’ont pas leur place dans notre société, encore moins dans nos stades. Je m’exprime aujourd’hui non pas seulement en tant que mère, mais en tant que citoyenne attachée aux valeurs de respect, de dignité et de justice.», a-t-il déclaré.
Elle insiste sur le fait que ce combat dépasse son cas personnel et concerne toutes les familles de joueurs.
«Le sport est un espace de passion, de ferveur, et de rivalité – mais en aucun cas un terrain légitime pour humilier publiquement une personne ou sa famille, a-t-elle ajouté. (…) Ce combat dépasse ma situation personnelle. Il concerne tous les acteurs du football : joueurs, joueuses, familles, enfants dans les stades. Défendons ensemble un football passionné, et respectueux. Signez cette pétition pour dire STOP aux dérives verbales dans nos stades. Parce jamais une mère, un père, une sœur ou un frère devrait être la cible dans un stade.», a-t-il ajouté.
À travers cette pétition, Véronique Rabiot demande notamment une «l’application stricte des règlements de la LFP et de la FFF», «la mise en place de dispositifs de détection et de sanctions plus efficaces», «une prise de parole claire et solidaire des institutions sportives et médiatiques lorsqu’une personne est attaquée de manière publique et injuste» ainsi que «la protection des familles des joueurs».
Reste à voir si son appel sera entendu par les autorités du football français.