Il forme aujourd’hui, avec Vitinha et João Neves, l’un des trios les plus harmonieux d’Europe. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, Fabian Ruiz n’était pas unanimement apprécié par les supporters du Paris Saint-Germain. Jugé trop irrégulier ou insuffisamment décisif, l’Espagnol a longtemps divisé. Mais grâce à la confiance de Luis Enrique et à sa montée en puissance spectaculaire, le milieu de terrain a fini par faire taire les critiques. Et il peut se targuer d’avoir eu, dès le départ, un soutien de poids : celui de Marco Verratti.
Arrivé à Paris à l’été 2022 en provenance de Naples, Fabian Ruiz a connu des débuts en dents de scie. Ni indispensable ni vraiment convaincant, il peinait à trouver sa place dans un collectif en transition. Il aura fallu attendre la saison dernière, marquée par la patte tactique de Luis Enrique et un Euro 2024 étincelant avec la Roja, pour que le joueur de 28 ans devienne une pièce maîtresse du système parisien.
Dans les rangs du PSG, un homme n’a jamais douté de lui : Marco Verratti. Interrogé par Foot Mercato, l’ancien maestro du milieu parisien, désormais au Qatar, a confié avoir toujours perçu en Fabian Ruiz un joueur «fait pour le très haut niveau».
«Je pense qu’ils ont fait une saison magnifique, surtout Fabian, Vitinha et João Neves. Fabian avait passé des moments un peu difficiles. Aujourd’hui, c’est un joueur que tout le monde respecte. Quand j’étais à Paris, tout le monde disait que Fabian n’était pas un joueur pour le Paris Saint-Germain», a raconté l’international italien.
Verratti se souvient de ses séances d’entraînement aux côtés de Ruiz, durant leur unique saison commune au club de la capitale. «Mais je le voyais tous les jours, c’est un joueur très intelligent pour le football d’aujourd’hui, surtout dans une équipe de Luis Enrique. C’est un joueur incroyable, parce qu’il sait attaquer les espaces, il a le tempo du jeu, il connaît le foot. Ils ont été très importants pour le PSG. Dans le football d’aujourd’hui, le milieu est très important. Ils sont magnifiques dans les phases avec ou sans le ballon», poursuit-il.