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Victor Osimhen brise le silence

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Entendu récemment par la Guardia di Finanza dans le cadre d’une enquête sur une plus-value fictive entre Lille et Naples, Victor Osimhen a livré une version inédite et poignante des négociations qui ont conduit à son transfert en 2020, marquées par la maladie et le décès de son père.

Parti définitivement à Galatasaray cet été après quatre saisons mouvementées à Naples, Victor Osimhen pensait avoir tourné la page sur son passé napolitain. Mais les auditions dans le cadre de l’enquête italienne ont ravivé des souvenirs douloureux.

Selon La Repubblica, l’attaquant nigérian de 26 ans a décrit cette période comme un véritable traumatisme : «Mon précédent agent avait manifesté un intérêt sérieux de la part de Naples, mais il ne s’intéressait qu’à mon transfert et non à la santé de mon père. À l’époque, je n’avais pas l’esprit à penser au football ; je voulais juste savoir comment il allait. Gérard m’a appelé pour le rencontrer à Nice. Luis Campos et le président de Lille, Gérard Lopez, étaient également présents. Ils m’ont dit que je devais partir à Naples, qu’il y avait déjà un accord de principe et qu’en raison de la pandémie, c’était une bonne opportunité pour Lille. Mais je n’en savais rien.».

Quelques jours après l’appel de Gérard pour rencontrer les dirigeants de Lille et de Naples à Nice, le drame frappe : l’état de santé de son père se détériore brutalement, et il décède. Malgré ce deuil, les négociations continuent.

«Suite à la mort de mon père, j’étais très en colère contre Lille et mon agent, car je n’avais pas pu le voir avant sa mort. Ils m’ont même dit que je devais partir pour Naples le lendemain, sans même m’en rendre compte. Par respect pour le président lillois, je suis quand même allé à Naples, mais je n’ai rien signé. J’ai rencontré l’entraîneur, qui m’a expliqué le projet, et le lendemain, De Laurentiis à Capri. Il m’a parlé de la ville et du club, mais je n’ai pas compris ce qu’il disait à Giuntoli, car ils parlaient en italien. Il m’a demandé si j’avais vu le contrat, mais je n’avais rien reçu», raconte Osimhen.

Une confiance brisée

Le joueur décrit un flou total autour de son avenir professionnel et une rupture profonde avec son agent de l’époque, Jean Gérard, qu’il accuse de dissimulation et de mensonges.

«De retour à l’hôtel, j’ai demandé le projet de contrat à mon agent. Il m’a répondu qu’il n’en avait pas. J’étais surpris, car le président m’avait dit le contraire. Finalement, il m’a montré un bout de papier, un pseudo-accord avec Naples. Je me suis mis en colère et j’ai voulu rentrer en France. J’ai demandé une semaine de repos à Lopez et je suis parti à Paris. Puis, de retour à Lille, j’ai décidé de mettre un terme à ma relation avec cet agent. Voyant l’intérêt de Naples, j’ai demandé à William D’Avila de gérer mon transfert. Fin juillet, j’ai signé le contrat à Lille, en présence de Maurizio Micheli pour Naples et, entre autres, de D’Avila, Lopez, Ingla, Calenda et Cros», confie-t-il.

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