À seulement 17 ans, Lamine Yamal impressionne déjà la planète football et ne cesse de repousser les limites de la précocité. Le jeune prodige, couronné du Trophée Kopa en octobre, poursuit son ascension au FC Barcelone avec une constance et un talent qui le distinguent. Pour son père, Mounir Nasraoui, ce parcours, bien qu’exceptionnel, est la suite logique d’un potentiel qu’il avait perçu dès les premières années de son fils.
Dans un entretien émouvant accordé à France Football, Mounir Nasraoui a partagé sa vision du futur de son fils, avec une confiance qui frôle la certitude.
«J’ai rapidement compris que c’était une étoile, que ce n’était pas un être humain comme les autres. Dès son plus jeune âge, il y avait un ballon dans sa poussette», explique-t-il avec émotion.
Nasraoui se souvient des moments où il annonçait à ses proches que son fils deviendrait le meilleur joueur du monde.
«J’ai toujours eu foi en lui, je répétais sans cesse à mes amis qu’il allait devenir le meilleur joueur du monde, que c’était un diamant pur», raconte-t-il.
À l’heure où le jeune attaquant multiplie les distinctions et les performances de haute volée, son père reste convaincu que le meilleur reste à venir.
«Il doit rester le même, sur le terrain comme en dehors, et prendre du plaisir. Aujourd’hui, c’est un homme. Je lui ai dit ça l’autre jour et je n’ai pu retenir mes larmes. Je n’ai pas été surpris qu’il soit nommé au Ballon d’Or, vous n’avez vu que 20 % de ce qu’il est capable de faire», confie-t-il.
Pour Mounir Nasraoui, le rôle de Lamine Yamal ne se limite pas à celui d’un ailier. Il le voit bien plus tôt, au cœur du jeu, à la manière des plus grands joueurs.
«Pour moi, c’est un numéro 10, pas un ailier. Il a l’habileté et la mentalité pour évoluer dans l’axe, derrière l’attaquant, à l’instar d’un Zinédine Zidane. Vous verrez.», ajoute-t-il, visionnaire quant à l’avenir de son fils.
Si son début de carrière fait déjà rêver, c’est la promesse de l’avenir qui émeut le plus son père. « Je me frotte les mains en pensant aux Ballons d’Or qu’il va gagner…», ajoute-t-il, presque prophétique.
