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Zinédine Zidane : «Quand j’ai pris ma retraite, ma…»

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Éloigné des terrains depuis son départ du Real Madrid en 2021, Zinédine Zidane, 53 ans, reste fidèle à sa passion pour le football et nourrit toujours des ambitions pour l’avenir. Lors du Festival sportif de Trente, en Italie, l’ancien entraîneur madrilène a évoqué ses projets et ses rêves, incluant un possible retour sur un banc… et même la tête de l’équipe nationale française.

Malgré près de trois ans de retrait du monde professionnel, Zidane assure qu’il ne compte pas mettre un terme à sa carrière d’entraîneur. «Je reviendrai certainement à l’entraînement. Moi et la Juventus ? Je ne sais pas pourquoi ça n’arriverait pas. C’est un club que je garderai toujours dans mon cœur, car il m’a tant apporté. Quant à l’avenir, je ne sais pas… Un de mes objectifs est d’entraîner l’équipe de France. On verra…», a-t-il déclaré, selon le journaliste Gianluca di Marzio.

Ses propos interviennent après l’annonce de Didier Deschamps de quitter son poste de sélectionneur à l’issue de la Coupe du monde 2026, ouvrant la porte à un possible successeur de renom.

Les leçons tirées de sa carrière

Zidane est également revenu sur sa transition entre joueur et entraîneur : «Quand j’ai pris ma retraite, ma vie a basculé. Au bout de trois ans, je ne savais plus quoi faire. J’ai essayé plusieurs choses avant de m’inscrire à la formation d’entraîneur.»

Il cite parmi ses mentors Marcello Lippi, qui l’a guidé à ses débuts en Italie, et Carlo Ancelotti, dont il est devenu l’assistant au Real Madrid. «De tous les entraîneurs que j’ai eus, celui dont j’ai le plus appris a été [Marcello] Lippi. Il a été très important car, à mon arrivée en Italie, les débuts ont été difficiles, mais il a toujours cru en moi. J’ai d’abord eu [Carlo] Ancelotti comme entraîneur, puis je suis devenu son assistant. C’est un ami, et il a joué un rôle important dans ma carrière. C’est un bon entraîneur car il est à l’écoute des joueurs. Un entraîneur doit être passionné de football, profondément passionné. Il n’y a pas que ceux qui votent qui sont bons. Il y a de bons entraîneurs qui ne savent pas gagner. Pour moi, le plus important est de transmettre quelque chose aux joueurs. Quand on est passionné, on transmet quelque chose aux joueurs», confie-t-il.

Des promesses d’amour à la Juventus

Zidane n’a pas caché son attachement à la Juventus, club qu’il a représenté entre 1996 et 2001, remportant notamment deux Scudetti et plusieurs trophées internationaux.

«Les trois années que j’ai passées là-bas ont été fantastiques. Je venais de France, où le football était excellent, mais pas comme à la Juventus. À Turin, j’avais l’impression que la seule chose à faire était de gagner, toujours, à domicile comme à l’extérieur. Ce qui m’a le plus surpris chez Gianni Agnelli, c’est que, quand je jouais bien, il m’appelait à 6 heures du matin pour me féliciter. C’était un gentleman ; on voyait qu’il était un passionné de football», conclut-il.

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