Connect with us

Actualités

De Zerbi menace de quitter l’OM : «Je le répète, si c’est moi le problème…»

Ce vendredi, l’Olympique de Marseille a concédé une nouvelle défaite à domicile contre Auxerre (1-3) lors de la 11e journée de Ligue 1. Ce revers marque le troisième match consécutif sans victoire au Vélodrome pour les Marseillais, une série qui commence à inquiéter le club et ses supporters. Face à cette situation délicate, l’entraîneur Roberto De Zerbi a tenu un discours franc et assumé, ne fuyant pas ses responsabilités et évoquant même la possibilité de quitter le club si cela s’avérait nécessaire.

À l’issue de la rencontre, De Zerbi a tenu à prendre publiquement ses responsabilités : «Je dois prendre ma responsabilité pour cette défaite à domicile. On a des difficultés à la maison, c’est clair. Je ne sais pas si c’est un manque de courage ou de personnalité. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome car j’avais envie de vivre l’expérience.», a-t-il reconnu.

De Zerbi, qui a rejoint l’OM pour vivre l’intensité du Vélodrome, se questionne aujourd’hui sur sa capacité à transmettre cette passion à ses joueurs.

«Si le problème c’est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l’argent, le reste je m’en fous. Je n’ai pas envie de faire des excuses et de raconter des bêtises. Je ne vais pas m’échapper, on doit regarder la réalité en face. C’est ce que je dois faire», a-t-il ajouté.

Le poids du Vélodrome, entre privilège et pression

De Zerbi a abordé la pression singulière que représente le fait de jouer au Vélodrome, un stade où la ferveur des supporters est aussi galvanisante qu’exigeante.

«Jouer au Vélodrome est un privilège. Je dois transférer aux joueurs ma passion du foot», a-t-il confié. Cependant, le technicien italien reconnaît que l’équipe peine à domicile, là où la pression est la plus intense.

«Au PSG, on a jouer à dix, c’est vrai. Mais ce que j’ai vu à onze contre onze ne m’a pas plu. Il y a des performances qui ne sont pas bonnes à domicile», a-t-il souligné.

Une dynamique contrastée à domicile et à l’extérieur

L’entraîneur a également mis en lumière le contraste entre les performances de l’OM à domicile et à l’extérieur. Alors que les Marseillais se montrent solides hors de leurs bases, comme en témoignent leurs récentes victoires à Toulouse et Nantes, les matchs à domicile continuent de poser problème.

«À l’extérieur, on a fait de bonnes performances, à Toulouse, à Montpellier, Nantes. On ne peut pas parler de cette deuxième place. Je dois pouvoir donner, transmettre quelque chose. Je vis pour les choses qui transcendent le football», a-t-il expliqué.

Un engagement sincère envers le club

Dans une démarche rare dans le football de haut niveau, De Zerbi a manifesté sa volonté de s’effacer si cela permettait à l’OM de se redresser.

«Je le répète, si c’est moi le problème, je dois partir. L’argent, ce n’est rien pour moi. C’est la gratification du travail qui est importante. Je n’ai pas de mauvaises choses à dire sur mes joueurs. Si je pars, je laisse mon cœur, mon âme», a-t-il déclaré.

Pour De Zerbi, la sincérité et la transparence sont essentielles. Il a affirmé qu’il ne cachait rien à ses joueurs et aux dirigeants.

«Quand je dis que c’est moi qui prend la responsabilité, je me sens vraiment responsable», a-t-il affirmé, soulignant qu’il avait tenu ces mêmes propos dans le vestiaire devant ses joueurs, le président Pablo Longoria et le directeur sportif Medhi Benatia.

«Ce que je viens de dire à propos de Pablo Longoria et Medhi Benatia, c’est ce que j’ai dit aux joueurs. Je parle toujours avec mes joueurs dans le vestiaire, les dirigeants étaient présents. Je vous dit exactement les mêmes choses. Ce que j’ai à dire, je l’ai dit. J’ai un visage», a-t-il conclu.

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualités