Ce lundi, Mauro Icardi s’est présenté devant le tribunal pour se conformer à l’ordonnance de remettre son téléphone portable, après que son ex-femme Wanda Nara ait demandé un réexamen de son appareil. Selon Wanda, Icardi l’aurait menacée de diffuser des photos et vidéos privées de leur relation.
Cependant, le footballeur a remis son téléphone sans fournir les codes d’accès, ce qui a alimenté des doutes sur ses intentions.
Ce geste a particulièrement interpellé les avocats de Wanda, qui peinent à comprendre pourquoi Icardi n’a pas facilité l’examen du téléphone.
L’avocat pénaliste de Wanda, Nicolás Payarola, a déclaré dans une émission télévisée que, si Icardi n’avait rien à cacher, il aurait dû ouvrir son téléphone pour prouver que les accusations étaient infondées.
Les accusations de menaces et les vidéos compromettantes
La demande de remise du téléphone provient des menaces signalées par Wanda, qui affirme qu’Icardi lui avait assuré qu’il diffuserait des images compromettantes de leur vie privée. Ces vidéos ont d’ailleurs commencé à circuler dans les médias peu après ces menaces.
Payarola a précisé «que ces menaces allaient au-delà de simples paroles et étaient accompagnées de l’intention manifeste de nuire à Wanda en exposant des contenus privés.»
Réactions divergentes et témoignages
Le témoignage de Kennys Palacios, qui a nié avoir été témoin de violences ou de menaces dans la relation, a été contesté par l’avocat de Wanda.
Ce dernier a indiqué qu’un employé ayant travaillé au domicile du couple avait confirmé avoir vu Icardi proférer des menaces directes.
De son côté, l’avocat d’Icardi, Gonzalo Romero Victorica, a insinué que son client pourrait demander la garde de ses filles, suggérant que Wanda devrait peut-être retourner en Turquie.
Ce développement survient après la comparution d’Icardi devant le parquet, dans le cadre des procédures juridiques en cours liées à ce conflit.